top of page

De l’idée à la structure : réussir à écrire un roman captivant

  • 15 sept.
  • 5 min de lecture

Écrire un roman, c’est le rêve secret (ou pas si secret) de nombreux passionnés d’écriture. Mais une question revient souvent, comme un frein : « Et si je n’avais pas la bonne idée ? » ou encore « Comment être sûr(e) que mon histoire tienne debout ? ».La bonne nouvelle, c’est que l’idée de roman parfaite n’existe pas… mais votre idée singulière, elle, existe déjà en germe. Et avec un peu de méthode, vous pouvez la faire grandir et lui donner une structure qui vous portera jusqu’au bout du récit — et surtout, qui captivera vos lecteurs.


Dans cet article, je partage avec vous une approche que j’ai développée en accompagnant depuis des années des auteurs très différents : apprendre à reconnaître une idée qui vous inspire vraiment, l’explorer librement sans contrainte, puis la structurer avec justesse pour transformer cette première étincelle en une histoire vivante et captivante.


ree

Trouver l’idée de roman qui vous inspire vraiment


Beaucoup d’apprentis auteurs restent bloqués à ce stade : ils attendent “l’idée originale” qui vaudrait la peine d’être écrite. Pourtant, ce n’est pas forcément l’originalité brute qui fait la force d’un récit, mais la vision singulière que vous apportez à un thème, même banal.

Une histoire d’amour contrariée ? Déjà vue mille fois. Mais si vous la racontez avec votre regard, vos émotions, vos expériences, votre voix, elle deviendra unique. L’idée en elle-même n’a pas besoin d’être exceptionnelle : ce qui compte, c’est ce que vous allez en faire.


Où trouver l’inspiration ?


  • Dans votre quotidien : une rencontre, une conversation volée, un détail qui vous intrigue.

  • Dans vos souvenirs ou vos rêves : ces images qui vous hantent sont souvent d’excellents points de départ.

  • Dans une question que vous vous posez : « Et si… ? » est la formule magique de nombreux écrivains.


Comment reconnaître une idée porteuse ?


Une bonne idée, c’est souvent celle qui provoque chez vous une émotion forte, celle à laquelle vous revenez même quand vous n’écrivez pas. C’est aussi celle que vous avez envie d’explorer encore et encore, quitte à la malmener, à la déformer, à la pousser plus loin.



Explorer librement avant de structurer


C’est une leçon que j’ai apprise en accompagnant près de 360 auteurs depuis 2014 : vouloir structurer trop tôt, c’est parfois couper les ailes d’une idée encore fragile.

Je recommande toujours aux débutants de commencer par écrire, même mal, même dans le désordre. Notez des scènes, inventez des dialogues, décrivez un décor, imaginez une rencontre… Peu importe si cela ressemble plus à des fragments qu’à un roman, si la cohérence n’y est pas. L’essentiel est de laisser la créativité agir sans carcan.

Souvent, cette écriture libre fait surgir des personnages inattendus, des thèmes plus profonds que prévu, ou des rebondissements que vous n’auriez jamais planifiés. Ce sont ces surprises qui rendent une histoire vivante.

La structuration viendra ensuite, quand vous aurez déjà des éléments tangibles. Pensez-y comme à une carte de randonnée : elle vous aide à ne pas vous perdre, mais parfois, se perdre un peu permet de découvrir de magnifiques chemins.



Structurer son idée : donner un squelette au futur roman


Une fois que vous avez exploré votre idée, il devient essentiel de la structurer. Pas pour enfermer votre récit, mais pour lui donner un cadre solide. Structurer, c’est non seulement ce qui vous aide à aller jusqu’au bout, mais aussi ce qui rend votre histoire attrayante et captivante pour vos lecteurs.


La trame narrative en 5 parties


C’est une méthode simple et efficace, que j’aborderai en détail lors de mon stage « De l’idée à la structure : l’art du récit », le 12 octobre. Elle repose sur cinq étapes :

  1. État initial : la situation de départ, souvent équilibrée.

  2. Problématique : l’événement perturbateur qui vient bouleverser cet équilibre.

  3. Péripéties : les rebondissements, obstacles et conflits qui font progresser l’histoire.

  4. Résolution : la manière dont le problème trouve une issue.

  5. État final : un nouvel équilibre, une transformation par rapport au début.

Ce canevas est accessible aux débutants et vous aide à vérifier que votre récit tient la route. Vous pouvez placer votre idée dans ce schéma, voir ce qui manque, et identifier les zones à enrichir.


Et les autres approches ?


La trame en 5 parties n’est pas la seule méthode possible. Si le sujet vous passionne, vous pouvez explorer d’autres outils narratifs :

  • Le voyage du héros et l’arc de transformation : une approche puissante pour accompagner vos personnages dans leur évolution (voir mon module de novembre, qui dure tout le mois).

  • La création des personnages et des dialogues : car ce sont eux qui portent le récit et le rendent inoubliable (voir mon stage du 16 novembre).

Chaque outil apporte un éclairage différent. À vous de choisir celui qui résonne le plus avec votre manière d’écrire.



Faire coexister liberté et structure


La clé n’est pas de choisir entre liberté et structure, mais de les faire dialoguer. Commencez par écrire sans filet, puis utilisez la structure comme une boussole souple. Laissez vos découvertes nourrir votre plan, acceptez les détours, et n’ayez pas peur de faire évoluer la structure en cours de route.

Même les plus grands auteurs réinventent leur plan en écrivant : la structure n’est pas une prison, mais un allié.



Se donner les moyens d’aller plus loin


Écrire un roman est une aventure qui demande de la passion, de la persévérance… et parfois, un accompagnement bienveillant. Rejoindre un atelier, un stage ou un accompagnement individuel, c’est s’offrir un cadre qui stimule, qui rassure, et qui aide à transformer une envie en projet concret.

Si ce chemin vous appelle, je vous invite à découvrir mon programme complet :




Conclusion


Chaque grand roman commence par une petite étincelle, une idée fragile, parfois banale en apparence. C’est votre regard, votre voix et votre cheminement qui la transformeront en récit singulier.

Alors, prenez un carnet, notez cette idée qui vous trotte dans la tête, osez écrire même sans plan, avancez sans savoir où vous allez. Et quand vous aurez besoin d’un cadre pour lui donner toute sa puissance, la structure viendra à point nommé.

Et si vous souhaitez être accompagné(e) dans ce chemin, découvrez mon programme complet : ateliers, stages et accompagnements.

 
 
bottom of page